COMPLAINTE
Un jour mon coeur, mon pauvre
coeur,
Fut déchiré par la
langueur.
Un jour l'amour, terrible
drame,
Un jour l'amour broya mon âme
!
Et le temps fuit, toujours sans
trêve,
Engloutissant les
souvenirs,
Qui font place à de sombres
rêves...
Oui, le temps fuit, tout va finir
!
Adieu, monde d'illusions
!
Chimères, obscures visions
!
Réalité, tu
m'apparais,
Je te contemple avec effroi
;
Tous mes sens se sont
égarés,
Je vis un éternel
émoi !
A travers un épais
brouillard,
Je vois une faible
lueur.
Non, non, il n'est jamais trop tard
!
Malgré l'ennui, la
solitude,
Malgré l'intense
inquiétude :
Je crois encore, je crois en Vous,
Seigneur !
Cathédrale de Rodez
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