Poèmes de Maryse Fischer

Cheminement

Poèmes écrits en 1971 par Maryse Fischer Jeune fille

 

 

1010 accueil avant-propos

Cheminement

1011 Le violon

1012 Complainte

1013 Il faut vivre

1014 Souhaits

1015 Je voudrais

1016 Hommage

1017 Chanson triste

1018 Angoisse

1019 Torture

1020 Prière

1021 A mes frères

1022 Noël …Voeux

1023 Loin de toi .

1024 Ouvre tes yeux


Délires

2010-accueil.htm

2011 A toi

2012 Déraison .

2013 Ivre ...

Rêve .

2014 Sur la rive

2015 Le violon.

2016 Tourbillon

2017 Dissonances

2018 Libres

2019 Toi

2020 Viens

2022 Symbole

2023 Marie-Claude

2024 Rupture

2025 Larmes

2026 Les gens

2027 Femme

2028 Dérision

2029 Mots


Ombres et Lumières 

3010-accueil.htm

3011 Un coeur

3012 L'opprimé

3013 Désert

3014 Christ mon rocher

3015 acrostiches 

3016 souvenir


Le coin des enfants

4010-la-joie.htm

4011-mistoufle. 

 

AVANT-PROPOS

 

" Cheminements ", titre bien choisi pour désigner la vie mouvante d'inspiration où progressent les clairs poèmes de Maryse Beddouk.

Ainsi que le remarque son éditeur, c'est la musique d'abord, - rythme et mélodie - qui domine les œuvres de ce jeune poète.

Musique aérienne, mais soutenue par ce fond d'harmonie profonde issu d'une riche nature.

Plus encore que l'évolution de ce " Cheminement " poétique, c'est une involution qui fait marcher cette pensée vers des sentiments et des images de plus en plus dessinés.

Les traits et couleurs d'une voyance objective sont gâchés dans notre siècle où règnent les scandales de la trépidation, de la surimpression, de l'entassement.

La plupart dés jeunes poètes en souffrent jusqu'à l'avortement de leur production poétique ou artistique.

La vision intérieure de Maryse Beddouk, étant pure, personnelle, préservée de toute contamination, fuse sans détours vers son but comme un chant, ou une prière. 

"A travers un épais brouillard

Je vois une faible lueur

Non! non! il n'est jamais trop tard !

Malgré l'ennui, la solitude

Malgré l'intense inquiétude

Je crois encore, je crois en Vous Seigneur !"

 
En lisant ces pures prières, ne pense-t-on pas aux paroles de ces lieders romantiques, mis en musique simplement mais magnifiquement par Beethoven ?

Pour l'auteur de la IX° Symphonie, comme pour la plupart des génies de l'art, ou de la pensée, le poids de souffrances sensorielles jeté dans l'un des plateaux de la balance humaine, fut providentiel ; il délivra ces âmes de leur stérile équilibre, et fit monter l'autre plateau que l'on appelle : talent, ou gloire, vers son apogée. Alors seulement sur cette cime merveilleuse, l'auteur contemple un astre fixe et se stabilise dans son extase.

C'est ce que Maryse Beddouk pressent dans son émouvant poème " Torture " ; elle y transcende une grande douleur, et de ses cendres fait jaillir un souvenir d'une immortelle beauté :

 

" Il a broyé mon coeur,

II a brisé ma vie,

Et l'angoisse m'étreint,

La fièvre me dévore

Il a broyé mon coeur -,

Il a brisé ma vie !

Son image demeure .......

Immortellement belle"
 

Grâce à ce don de l'incantation qui illumine ce " Cheminement " d'un poète placé à l'aube de son œuvre, nous pouvons lui prédire une longue et brillante carrière. Cette prophétie ne comporte ni profonde introspection, ni mérite, ni ambages.

Nous nous sommes simplement éclairés à son propre flambeau, et servis du halo rayonnant qui entoure sa beauté et celle de ses poèmes. 

GÉRALDINE

Sociétaire de la Société des Poètes français, présidente de Académie " Le Midi Chante > 1971 


accueil  

 

  mail to: maryse.fischer@free.fr

 

 

 

Jean Fischer  Baryton 

 Delphine Fischer  Mezzo soprano